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Etes-vous un winner ou pas ? Comment les croyances nous poussent ou nous freinent…
- Par Christine Den Boer
- Le 12/02/2023
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Avez-vous des croyances sur vos capacités, vos talents et sur la vie en général ?
Je dirais oui, car nous en avons tous. Les croyances peuvent être positives et vous aider à aller de l’avant jusqu’à « être un winner », ou bien négatives et vous limiter dans vos actions. Ces croyances limitantes arrivent parfois à nous empoisonner la vie et même paralyser nos actions. On les appelle également des « drivers ».*
Qu’est-ce qu'une croyance et d’où cela vient ? Quand un enfant est encouragé par ses parents avec amour et de manière constructive, il aura plus confiance en lui que lorsqu’il se fait recadrer en permanence. C’est donc dans notre enfance que nous devrons chercher l'origine de nos croyances et de nos drivers. Les deux sont le résultat d’injonctions très souvent répétées et intégrées…
Quelles sont les croyances limitantes les plus connues et comment s’en débarrasser ?
1/ Sois fort !
Message reçu : Ne montre pas tes faiblesses ou tes émotions, sinon tu ne seras ni accepté ni aimé.
Les personnes avec ce type de driver sont souvent dans le déni des émotions et n’en montrent que rarement…. Tout le monde a des forces et des faiblesses. On a le droit de montrer ses émotions et de ne pas toujours être fort. On ne vaut pas moins si on flanche de temps en temps et on peut aimer quelqu’un avec forces ET faiblesses.
2/ Sois parfait !
Message reçu : Les parents me dictent un comportement et si je ne fais pas exactement comme ils le souhaitent, je ne serai pas aimé.
Quand on a ce driver, on est un perfectionniste et on ne peut pas être content avant d’être parfait…. Personne n’est parfait. De temps en temps on suit le comportement qu’on nous dicte, de temps en temps on a envie de faire le contraire. Et pourquoi pas ? C’est le libre arbitre et ce n’est pas parce qu’on n’est pas parfait qu’on ne peut pas être aimé. Les êtres parfaits, c’est ennuyeux.
3/ Fais des efforts, allez, essaie encore !
Message reçu : Les parents me poussent à recommencer quand j’échoue quelque chose.
Cela peut être très positif, mais quand ça devient un driver, on est dans l’excès et on devient un éternel essayeur. Pour atteindre un but, il faut visualiser celui-ci ainsi que la manière d’y arriver. Quand on essaie en permanence de nouvelles choses sans jamais aller jusqu’au bout, on peut imaginer que vous souffrez de cette croyance-là. C’est bien beau d’essayer mais à un moment donné, il faut aller plus loin, sinon cela crée d’éternels insatisfaits.
4/ Dépêche-toi !
Message reçu : je suis lent et donc nul.
Pourtant quasiment chaque enfant passe par des phases de « lenteur ». Qui n’a jamais mis ses parents en retard ? Tant que cela ne devienne pas une habitude, tout va bien. Si vous avez besoin de plus de temps, ce n’est pas un drame. Prenez-le et si un deadline vous presse, demandez de l’aide. Et si vous voyez le même comportement chez vos enfants, donnez-leur le temps qu’il faut, par exemple en mettant le réveil plus tôt le matin.
5/ Fais-moi plaisir !
Message reçu : Si je fais plaisir, je rends les gens heureux.
Du coup, quand quelqu’un de notre entourage est malheureux, nous nous sentons mal et coupables. On voudrait qu’il soit heureux et quand, après notre tentative de l’aider, c’est toujours la même tristesse, on se sent encore plus mal. Cependant, nous n’avons pas de pouvoir absolu là-dessus. On peut aider, mais le choix de se sentir bien, ou mal, dépend de chaque personne individuellement.
Les 5 drivers nommés ci-dessus sont les plus connus, mais vous en avez peut-être d’autres.
Une fois qu’on a bien compris ce qui nous bloque, de quel(s) driver(s) nous sommes victimes, on peut travailler dessus. Ce n’est pas toujours simple, je vous l'accorde, mais il suffit de voir les choses objectivement et de ne pas passer son temps à se juger. Les connaître est déjà un bon début. Je vous conseille de noter vos drivers, avec pour chacun, une permission contraire. Dans un cahier, votre agenda ou sur un papier que vous collez sur votre miroir de salle de bains. De cette manière, vous avez le pouvoir de vous « reprogrammer ». Par exemple : « Je sais que je veux être forte, mais j’ai le droit de ne pas l’être tout le temps. Je peux me sentir bien après un accès de faiblesse. C’est ok, j’en ai le droit.» Ou bien : « Je sais que je peux faire plaisir à ma mère en faisant telle ou telle chose. Mais là, je n’en ai pas envie et si elle est de mauvaise humeur aujourd’hui, c’est son problème et pas le mien. »
Si vous êtes parent, veillez à votre langage en présence de vos enfants. Soyez positifs et expliquez bien que vous l’aimerez toujours. Que votre enfant N’EST PAS son comportement. Que lorsqu’il se comporte mal, selon vous, cela ne remet pas en cause votre affection pour lui.
Vous seriez d’accord avec moi sur le fait que ceux qui se considèrent comme des « winners » ont plus confiance en eux. « Winner » ou pas, être positif et constructif est un plus dans la vie.
Et vous, de quel driver voulez-vous vous débarrasser ?
*Notion introduite par Taibi Kahler, psychologue et analyste transactionnel américain.
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Comment éviter le stress et le burn out dans une vie bien remplie ?
- Par Christine Den Boer
- Le 12/02/2023
- 4 commentaires
J’ai lu tellement d’articles sur le stress et nos habitudes à faire 100 choses à la fois que j’ai voulu faire un petit résumé. Un peu de réflexion qui ne peut pas faire de mal.
On dit souvent que les femmes sont capables (contrairement aux hommes ;)) de faire plusieurs choses en même temps. Cependant, on parle beaucoup du multi-tasking* et du mindfulness ou bien de la pleine conscience. Il paraît que la légende sur cette capacité féminine bien spécifique est bien une légende.
Oui, on sait peut-être faire plusieurs choses en même temps. Mais comment on les fait ? Il y a des tâches qu’on accomplit en en mode robot. Par exemple repasser en même temps que d’interroger notre progéniture sur son dernier contrôle. La conscience n’est pas au rendez-vous. Vous allez me dire : mais pourquoi, diable, être pleinement conscient du pli persistant dans votre chemisier ? La scolarité de nos enfants est quand-même plus importante.
Faire des activités simples en mode robot, ça semble donner l’avantage de pouvoir vaquer à des occupations « plus intéressantes » simultanément. Cependant, il paraît que cette manière de « multi-tasker» peut nous mener au burn out et avant d’en arriver là, déjà à un épuisement mental et physique.
Dans notre société, on a tous(te) une vie plus ou moins remplie. Le matin on amène les enfants à l’école avant d’aller travailler. Il y a un dossier qui nous met en retard le soir. Aie, vous avez oublié d’acheter des légumes. Ah zut, le rendez-vous du médecin tombe en même temps que cette réunion qu’on vient de vous coller.…. Etc etc. Entre les obligations domestiques, professionnelles et sociales, notre vie devient un vrai marathon.
Comment donc éviter de tomber dans le piège du vivre à 1000 à l’heure et de risquer de se mettre en état de stress, voire de burn out ?
Voici quelques tuyaux qui peuvent vous mettre sur la bonne voie :
- Arrêtez de faire plusieurs choses en même temps, car cela coûte de l’énergie et provoque du stress. Entreprenez vos actions de manière consciente et une par une.
- Faites une liste de vos priorités : qu’est-ce qu’il faut absolument faire tout de suite et quelle entreprise peut attendre ou n’est peut-être même pas indispensable ?
- Accordez-vous des pauses dans votre journée. Se jeter tête baissée sur une tâche sans prendre de pause brûle toute votre énergie.
- Arrêtez de vous comparer aux autres. Concentrez-vous sur vous-même et regardez les choses que vous avez accomplies.
- Accordez-vous du temps hors connexion. Etre connecté 24/24 est notre plus grand ennemi. Et surtout, ne laissez pas traîner votre smartphone sur votre table de nuit ; la lumière et les ondes peuvent être nocives.
- Apprenez à déléguer. Même si une tâche n’est pas effectuée à votre manière, qu’est-ce que ça peut faire ?
- Et comme votre vie est bien remplie, ayez un agenda et essayez de vous tenir à vos engagements sans dépasser la plage horaire que vous vous êtes accordée.
Je vous souhaite une vie remplie de pleine conscience !
(*Multi-tasking : faire plusieurs choses en même temps)
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Du burn out au plaisir de travailler
- Par Christine Den Boer
- Le 21/01/2023
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Il y a, selon moi, deux formes de burn out : un fulgurant et un lancinant.
Pour les personnes faisant un burn out fulgurant, les choses ont le mérite d’être claires. Le corps et l’esprit s’accordent pour marquer un stop net et précis. Tout s’arrête. La personne ne veut plus rien et surtout ne peut plus rien faire. Les symptômes physiques oscillent entre insomnies, problèmes plus ou moins graves de santé, une immense fatigue. Les symptômes psychologiques sont d’ordre plus flou. Avoir peur de tout, avoir des pensées noires et « à quoi bon », se sentir incapable de faire quoi que ce soit, se sentir incompétent, être stressé pour un oui et un non etc.
Pour le burn out lancinant, tout est un peu plus long dans le temps. Je le sais, car je fais partie des personnes ayant vécu ce genre-là. Il y a des phases plus ou moins aigues. Les symptômes décrits plus haut sont identiques, si ce n’est qu’ils ne se présentent pas tous en même temps, ce qui permet en quelque sorte de tenir. Tout dure dans le temps.
Et pourquoi ? Pour ma part, il y avait une raison particulière à cela. Je ne pouvais pas me laisser aller à 100%. Car je ne me mettais pas uniquement moi, en danger, mais aussi ma famille. Je n’étais pas salariée mais intermittente. Comment faire dans ce cas ? Je me sentais tellement responsable des miens qu’il était hors de question de ne plus rien maîtriser du tout….
Comme si nous maîtrisions quoi que ce soit dans la vie….
En tout cas, pendant 10 ans, dès que je devais partir sur un événement, je le faisais avec la boule au ventre. Le matin avant de partir, j’avais tellement mal au cœur que je n’arrivais pas à avaler quoi que ce soit. J’ai eu régulièrement des idées très sombres pour éviter devoir partir. Pourtant, une fois sur place et dans l’action, j’effectuais mon travail plutôt bien. Bien sûr, car avec plus de 25 ans d’expérience, j’ai acquis quelques automatismes. Je suis une professionnelle…
Ce que j’ai appris de cette situation, c’est que tôt ou tard, il faut écouter son corps et son intuition. Quand on en fait trop, on le sent. Ignorer les signaux, ce n’est que tenir un peu plus longtemps avant de sombrer. Et cela peut avoir des conséquences plus graves.
La crise sanitaire a été pour moi un tournant. Un arrêt contraint et forcé, mais en même temps providentiel pour moi. Car oui, j’ai pu arrêter sans me sentir coupable. J’ai pu m’octroyer ce temps de l’introspection, des lectures, du repos etc. J’ai eu la chance de ne pas tomber malade et d’avoir encore quelques réserves sur les comptes en banque pour tenir avec ma famille.
Je suis très reconnaissante d’avoir eu cette opportunité de tout arrêter. Cette introspection et ces deux années en suspens m’ont apporté beaucoup. J’ai énormément travaillé sur moi. Via des lectures, l’écritures, des actions entreprises pour le bien commun. Enfin, je connais mes priorités. Je me dis que, si après 50 ou 55 ans, on en est toujours à faire des choses par obligation et pas par conviction ou parce qu’on aime les faire, que je n’aurais vraiment rien compris à la vie. Et la vie est précieuse. Je veux pouvoir dire que j’ai fait de mon mieux et que je ne suis pas mécontente du résultat, malgré ou grâce à certaines actions. On fait tous des erreurs, mais du moment qu’on apprend quelque chose, c’est plutôt bénéfique, non ?
Tout ça pour dire que j’ai retrouvé le plaisir de partir travailler. Je reste active dans beaucoup de domaines différents : coaching, thérapie, enseignement, événementiel, accueil en B&B…
J’avoue que l’accompagnement des personnes en coaching et thérapie est le plus gratifiant, car on voit la transformation au fil des séances. Le développement personnel, la connaissance de soi et le non jugement aident à prendre conscience de sa valeur. Quand un coaching est fini, je vois avec un immense plaisir comment mes clients ont retrouvé le sourire et la confiance en leurs capacités. Je leur dis merci.
Et en même temps, je dis merci à la vie pour me donner tant de leçons. Et je compte bien continuer à apprendre.
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Le bain de forêt, la sylvothérapie, c'est quoi ?
- Par Christine Den Boer
- Le 21/01/2023
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Qu’est-ce que c’est, le bain de forêt ?
Le Shinrin Yoku, ou bien bain de forêt, est un terme inventé par le ministre de l’agriculture au Japon en 1982, Tomohide Akiyama qui a déclaré que le peuple japonais avait besoin de retrouver le bien-être grâce à la nature. Le concept a fait partie d’une campagne de protection des forêts. On disait, si on incite les gens à aller en forêt pour prendre soin de leur santé, ils seraient plus enclins à protéger les forêts et à s’en occuper.
Saviez-vous que la sylvothérapie est enseignée à la faculté de médecine au Japon ?
Cela semble étrange, mais en fait, pas du tout. Qing Li pendant ses études a fait l’expérience de bains de forêts et s’est rendu compte des bienfaits. Depuis il n’a pas arrêté de faire des expériences et des études à ce sujet. Ce n’est qu’en 2004 qu’une étude scientifique officielle a démarré pour prouver le lien entre les forêts et la santé. Et la sylvothérapie est née.
A partir de ce moment ils ont pu prouver scientifiquement que le bain de forêt peut :
- Renforcer le système immunitaire
- Donner de l’énergie
- Diminuer l’anxiété, la dépression et la colère
- Réduire le stress et favoriser un état de détente qui forcément aide à bien dormir.
Une étude mené par Qing Li montre qu’au bout de 3 jours et 2 nuits passés dans la forêt :
- L’activité des cellules tueuses naturelles, soit certains lymphocytes est passée de 17,3 % à 26,5 %
- Le nombre de cellules tueuses naturelles est passé des 440 à 661, soit une augmentation de 50%
- La présence de la protéine anticancer granulysine est augmentée de 48%.
En plus l’effet de ce bain de forêt dure jusqu’à 30 jours !!
Au Japon, la sylvothérapie fait partie du quotidien. Il y a 62 sites de sylvothérapie aujourd’hui. Pour le coup, ce sont des lieux où la thérapie est encadrée.
La sylvothérapie fait partie des études de médecine au Japon. Et mieux encore, des séances de bain de forêt sont remboursées par la sécurité sociale ! Ce n’est pas encore le cas, en France, mais l’engouement pour les bains de forêt commence à prendre de l’importance et tant mieux.
Où pouvez-vous prendre un bain de forêt ?
Evidemment, on peut faire de la sylvothérapie partout où il y a des arbres. Personnellement je pratique le bain de forêt quotidiennement depuis des années.
Et régulièrement j’amène des groupes avec moi.
Pendant la séance qui dure une heure minimum, vous pratiquez la marche en pleine conscience, quelques mouvements de yoga, une méditation guidée par moi à côté d’un arbre que vous choisissez.
Je propose des groupes 1 fois par mois. Vous pouvez m'envoyer un email pour connaître les dates.
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Les angoisses qui nous guettent…
- Par Christine Den Boer
- Le 21/01/2023
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Dans son article paru dans le monde du 30 octobre Serge Tisseron parle de « l’angoisse de perte de liens ».
Je cite :
« En mars 2020, nous avons été brutalement confrontés à quatre formes d’angoisse rarement réunies :
- l’angoisse de mort physique, avec le risque de contracter la maladie ou de la transmettre à nos proches à notre insu ;
- l’angoisse de mort sociale avec l’impossibilité des rencontres et les menaces sur les emplois ;
- l’angoisse de mort psychique, chez de nombreuses personnes incapables de se tenir compagnie à elles-mêmes et que la rupture des liens habituels a menacé de vide mental ;
- et même l’angoisse de disparition de l’espèce humaine, agitée par certains collapsologues.
Enfin, ne sous-estimons pas l’impact des changements successifs d’avis du gouvernement, notamment sur les masques, et les désaccords des scientifiques largement étalés sur la place publique.
Ces angoisses inévitables, aggravées par l’usage d’expressions maladroites et anxiogènes comme « gestes barrières » au lieu de « gestes de protection », et « distanciation sociale » au lieu de « distanciation physique », ont affecté chez beaucoup les trois piliers de l’identité subjective et sociale : l’estime de soi, la certitude d’aimer et d’être aimé, et la capacité de se sentir reconnu et intégré dans sa communauté.
Les conséquences sont chiffrées. D’après une étude du groupe scientifique de l’Epi-Phare regroupant l’Agence nationale de sécurité du médicament et la Caisse primaire d’assurance-maladie, 480 000 traitements hypnotiques et 1,1 million de traitements anxiolytiques supplémentaires ont été délivrés en six mois par rapport à ce qui était attendu, avec une augmentation respectivement de 3 % et de 5 % des nouveaux patients traités pour ces affections. »*
Il est clair que nous vivons une période inédite. N’hésitez pas à parler avec vos proches de vos peurs. Et si vous ne voulez surtout pas échanger avec eux sur ce que vous estimez comme « vos faiblesses », cherchez de l’aide. Il est important pour tout un chacun de trouver une oreille attentive.
Evidemment, vous pouvez aussi écrire, dessiner, vous défouler d’une manière ou d’une autre. Cependant, les angoisses peuvent être sournoises et vous déstabiliser sans que vous l’ayez vu venir. Et aussi venir à la surface dans des rêves, voire des cauchemars. Dans ce cas, n’hésitez pas à chercher de l’aide professionnelle.
Sans pour autant prendre des médicaments, parler à un psychologue, un coach ou un thérapeute, peut s’avérer salvateur.
Je suis à votre écoute et fais des séances par visio ou téléphone. N’hésitez plus. Ça peut vous faire du bien !
Séances en présentiel, par visio, dans vos locaux. Je m'adapte à vos besoins.
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Etes-vous heureux au travail ?
- Par Christine Den Boer
- Le 28/05/2020
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Question bizarre ou question normale ? Beaucoup de personnes en France pensent que c’est une question bizarre…. Ça, c’est la version officielle. Selon la version officieuse, les Français considèrent cette question tout à fait légitime. Que se passe-t-il donc chez nous ?
Dans le contexte actuel, on doit être content d’avoir un job... Par conséquent, il arrive qu’on n’ose pas montrer lorsqu’on est malheureux dans son travail, comment on se sent pressé comme un citron à cause des objectifs à atteindre, des soucis personnels qui interfèrent, des couleuvres qu’on avale jour après jour etc etc.
Savez-vous que, selon l’American Institute of Stress, 75% des travailleurs qui consultent leur médecin, le font à cause du stress au travail ? Par ailleurs, j’ai lu une étude menée par l’Observatoire du Capital humain de Deloitte et Cadremploi publiée en avril 2015 parmi 1791 salariés en France. (1) Les résultats sont édifiants : une note moyenne de 4,8 sur 10 est donnée à la qualité de vie au travail et une note de 7 sur 10 pour le niveau de stress. Pour couronner le tout, la source principale du stress professionnel vient du sentiment de surcharge de travail (urgence, délais, échéances…) pour 57 % des salariés.
Il est désormais donc impossible de ne pas prendre ce problème au sérieux. Car en effet, il est important d’être heureux dans son travail. On y passe beaucoup de temps, ça semble donc normal de se sentir à sa place et épanoui. Gagner de l’argent pour vivre ne devrait pas être source de malheurs.
Comment donc atteindre un certain degré de bonheur dans son boulot ?
Arte a diffusé un documentaire en février 2015 au sujet du bonheur au travail. Un questionnaire est toujours en ligne : http://bonheurautravail.arte.tv/ Des réponses de toutes sortes sont données dans les différents reportages.
Ci-dessous 10 clés que j’ai relevées dans notre quête du Graal. Qu’est-ce qui nous rend heureux au travail ?
1/ Savoir ce qu’on attend de vous. C’est le b.a.-ba. Avoir un descriptif détaillé de votre poste est important. Les non-dits peuvent provoquer beaucoup de malentendus et de tensions.
2/ Se sentir reconnu à sa juste valeur. Savez-vous que 7 salariés sur 10 ne se sentent pas reconnus ? D’où l’intérêt des entretiens réguliers pour connaître votre évaluation et vos ambitions.
3/ L’honnêteté entre la hiérarchie et la base et entre collègues est primordiale. Cela inclut qu’il faudra toujours dire la vérité et être capable d’entendre celle-ci, être juste, tenir ses promesses, respecter les uns les autres, exprimer sa reconnaissance.
4/ Se sentir encouragé dans sa curiosité intellectuelle lorsqu’il y en a. Avoir la possibilité d’évoluer et de se sentir en sécurité quand on en exprime le souhait.
5/ Repenser la hiérarchie avec plus de liberté d’action. Car il est vrai que si on vous donne toute la liberté et la confiance pour bien faire votre boulot, vous avez intérêt à assurer. La capacité de gérer sa vie est primordiale ! Etre présent juste pour faire ses heures est contre-productif et la preuve totale du manque de confiance, ce qui ne motive pas vraiment.
6/ Ne pas subir l’effet de l’égo de son supérieur hiérarchique. Ceci car lorsque son supérieur a plus de place que les autres, un plus beau bureau, de meilleurs outils, soit des preuves externes de pouvoir, on crée des envieux. Aussi la culture de l’égo induit une culture de contrôle ! Et la confiance est plus payante que le contrôle.
7/ Avoir les moyens d’atteindre ses objectifs et ne pas avoir l’impression qu’on vous ait coupé les ailes. Vous voulez voler, mais vous ne le pouvez pas sans ailes.
8/ Avoir le salaire qui vous correspond. Evidemment c’est important d’être payé à sa juste valeur.
9/ Avoir le droit d’être déconnecté. A l’époque de la hyper connexion, qui nous a beaucoup facilité la vie, la déconnexion semble un luxe. Elle est pourtant nécessaire de temps à autre, car du coup, le travail empiète trop sur la vie perso.
10/ Un joli environnement est appréciable, mais les autres points sont plus importants.
Il y a sans doute d’autres pistes, mais ceux-ci sont importantes et peuvent nous apporter du bonheur au travail. Pourquoi s’en priver et pourquoi ne pas en donner lorsqu’on le peut ?
Qu’en dites-vous ? Je vous invite à partager vos expériences ou vos idées dans les commentaires.
(1)http://www2.deloitte.com/fr/fr/pages/presse/2015/qualite-de-vie-au-travail.html
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L’Education Nationale et les enfants porteurs d’un handicap
- Par Christine Den Boer
- Le 23/09/2015
- 4 commentaires
L’Education Nationale et les enfants porteurs d’un handicap
J’ai regardé un épisode de « Le monde d’en face » qui portait sur « les enfants handicapés, de la galère à l’exil ». Cette émission m’a à nouveau fait réfléchir.
Nous avons un enfant avec un handicap. Il a un auxiliaire de vie scolaire (AVS) qui l’accompagne à l’école 15 heures par semaine. Il est scolarisé normalement. Nous avons de la chance, mais ce n'est pas le cas pour beaucoup de parents d’enfants handicapés. S’ils trouvent une structure d’accueil ou une école pour leur enfant, ils peuvent s’estimer heureux. Comme le montre ce reportage, des parents doivent régulièrement envoyer leur enfant à l’étranger, car en France, ils ne trouvent pas d’institutions adaptées à leur enfant.
Qu’est ce que c’est, le handicap ? C’est juste ne pas faire partie d’une norme imposée par la société, trop souvent étroite et réductrice. En France, l’éducation des enfants en situation de handicap est évaluée et gérée par des organismes dépendant du Ministère de la Santé. Comme quoi, même si l’enfant est juste différent, son handicap est associé à une maladie.
Tandis qu’en Belgique, comme aux Pays-Bas, l’éducation d’un enfant handicapé est gérée par le ministère de l’Education Nationale. Un enfant handicapé est d’abord un enfant avec une différence. Il a le droit fondamental à l’éduction et à l’intégration, pas à l’exclusion.
En France, nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’arriver à vivre correctement ensemble. Il faut commencer par créer suffisamment de structures adaptées afin de préparer ces enfants à la vie au sein de notre société, et ainsi leur offrir un maximum d’opportunités d’intégration. Si son handicap le permet, l’enfant sera toujours mieux dans des structures « normales » qui sont sensées être le reflet de notre société. Qu’en dites-vous ? Merci de partager votre sentiment et votre expérience.
Je cite Margaux, une amie de mon fils (une des rares….) pour conclure :
Tu vois, lui , il n’est peut-être pas parfait, ni beau ni tout ce que tu veux, mais pour moi, il fait partie de moi ; il n’y a rien sans lui. Lui, c’est comme mon frère, c’est mon frère de coeur et quoi que tu penses de lui, je m’en fiche, car ce qui compte, c’est mon avis et pas ceux des autres. Certains ne l’aiment pas, car il est juste handicapé et il a une malformation. Mais ce n’est pas le physique ni l’état dans lequel il est mais ce qu’il est !
Lien vers l’émission « Le monde d’en face : les enfants handicapés, de la galère à l’exil ». http://www.france5.fr/emissions/le-monde-en-face/videos
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Le recruteur
- Par Christine Den Boer
- Le 20/01/2015
- 0 commentaire
Voici le lien vers un court-métrage en anglais, sous-titré en français qui va changer votre regard sur le handicap et aussi sur la manière de gérer nos entreprises. Nous avons tous des préjugés. Il est temps d’ouvrir nos esprits et de changer notre regard sur le handicap. Une belle leçon pour chacun d'entre nous. En plus, bien joué, bien filmé, un vrai petit bijou !
Prenez 12 minutes de votre temps pour le regarder ; avec beaucoup de plaisir.
Cliquez sur la photo pour voir la vidéo.